On pourrait croire que le bonnet n’est qu’un détail dans la panoplie hivernale. Pourtant, ce petit accessoire en dit long sur votre façon de traverser la saison froide, et sur votre rapport à la durabilité. Un bonnet bien entretenu, c’est un compagnon fidèle qui brave le froid année après année, loin des achats impulsifs et du gaspillage silencieux.
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Bien choisir le matériau de son bonnet
Avant même de penser à l’entretien, tout commence avec le choix du tissu. Tous les bonnets ne se valent pas une fois confrontés à l’épreuve du temps. La laine, par exemple, séduit pour sa chaleur et sa douceur. Mais elle réclame un soin particulier : maltraitée à la machine, elle finit souvent rétrécie, couverte de bouloches ou déformée.
Pour ceux qui privilégient la praticité, les modèles en acrylique ou en polyester offrent une solution robuste. Ces fibres synthétiques supportent mieux les lavages répétés et conservent leur élasticité, saison après saison.
Les adeptes des matières naturelles devront cependant redoubler d’attention. À défaut, les fibres s’abîment, les couleurs ternissent et le bonnet perd tout son attrait.
Faire durer son bonnet, c’est donc commencer par sélectionner la matière qui correspond à ses usages, à ses convictions, et à ses habitudes d’entretien.
Astuces pour nettoyer son bonnet
Quand vient le moment du lavage, la règle d’or : respecter le mode d’emploi du textile. Les bonnets en acrylique ou polyester s’accommodent sans souci d’un passage en machine, à condition de choisir un cycle doux et une température modérée. La laine ou la soie, elles, imposent le lavage à la main, sous peine de voir votre bonnet finir trois tailles en-dessous. Un peu d’eau tiède, un shampoing doux ou un savon adapté, et surtout un rinçage minutieux : voilà le trio gagnant.
Pour le séchage, bannissez sèche-linge et radiateur. Le bonnet préfère s’étendre à l’air libre, loin des sources de chaleur directe. Il retrouvera ainsi sa forme, sans mauvaise surprise, prêt à affronter une nouvelle journée fraîche.
En appliquant ces gestes simples, vous évitez les pièges classiques : bonnet déformé, fibres abîmées, couleurs passées. Tout ce qu’il faut pour garder son accessoire préféré plus longtemps et limiter le renouvellement superflu.
Entretien du bonnet selon son type de matière
Chaque matière mérite son traitement. Pour les bonnets en laine, le passage par la case lavage à la main n’est pas négociable. Cette méthode préserve la souplesse du tissu et la douceur du toucher. Un savon délicat, un séchage naturel : la recette pour traverser l’hiver sans faux pli.
Les bonnets en coton, eux, s’accommodent d’un tour en machine, mais à condition de rester raisonnable sur la température. Un lavage froid ou tiède permet d’éviter le rétrécissement et de garder les couleurs éclatantes, lavage après lavage.
Quant aux fibres synthétiques, acrylique, polyester,, l’astuce est de les glisser dans un filet avant de lancer la machine. Ce geste limite les accros et préserve la maille du bonnet, même après plusieurs passages.
Enfin, le rangement n’est pas à négliger. Un bonnet roulé ou aplati sous une pile de vêtements perd vite sa forme. Mieux vaut le laisser respirer, soigneusement posé, prêt à servir dès que le mercure dégringole. Un simple réflexe, et votre bonnet vous accompagnera sans faiblir, hiver après hiver.
